Un
ballon blanc
Un
écho bleu sur un chemin de crête
cette
montagne noire s'habille d'une fenêtre
sans
carreaux à l'orgasme de l'ange
Une
fée suspendue à un ballon blanc
Les
belles images sur ta peau
comme
une caresse d'étoiles
le
ciel s'ouvre
à
son propre regard
La
terre à l'ocre des nuits bruisse un vertige
qui
n'est pas circonscrit
Belle
circonstance adressée
aux
barques perdues
dans
l'épuisement des cécités
quand
le roseau momentanément
n'a
plus droit de cité
Non
loin
si
proche
les
chevaux de bois se sont emballés
ils
tournent si vite
qu'ils
écrivent sur le parchemin disparu
les
cheveux et les ongles
de
l'oranger
Né
au Havre voici 65 ans, Pierre
Penard
vit depuis 20 ans à Lyon, où il travaille dans une société de
transport. Il écrit la poésie qui le traverse, avec humilité, car,
dit-il, « je ne suis pas un poète : la poésie est un outil
puissant qu'on ne peut jamais emprisonner ; [elle] n'appartient
à personne [...]. Le poème est un cheval fou qui galope sur l'eau
pour signifier les embruns collés à notre peau ». C'est sa
première apparition dans Lichen.
Beau à couper le souffle...
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