Ta douleur est ta parfaite beauté
J’y ai disposé dessus
Les quelques fleurs
D’un arbre de Judée
Rien n’est plus douloureux
Que la forme de ta beauté
Dans tes yeux s’étire un orage
Et ta pâleur a sur elle la désespérance d’un brasier
La Beauté ne sera jamais plus belle
Que ta douleur
La nuit préside à ta beauté et ton cœur
Eclaire autant que la journée
Demain je disposerai dessus
Les quelques fleurs
D’un arbre de Judée
Et l’azur sera le trône de ta tristesse
Et de ta beauté
Paul Bocognani a été publié notamment dans les revues La Piscine, Poésie/première, Soleil Hirsute et Poétisthme. Présent dans les n° 74, 75, 84 , 85, 90 , 91, 92 et 94 de Lichen.
La magie originelle
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