J'ai pleuré tout suffoquant
les mémoires immobiles
De toutes les vies que j'ai perdues
Les silences sans respiration qui durent
autant que dure la nuit
Elle est en moi comme une enfant
Mes joies qui furent n'ont pas laissé plus de traces
que le vol d'un oiseau au passage
Et mon absence au monde
est ma seule compagnie
Paul Bocognani a été publié notamment dans les revues La Piscine, Poésie/première, Soleil Hirsute et Poétisthme. Présent dans les n° 74, 75, 84 , 85 et 90 de Lichen.
Très joli poème!
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