Ophélie
Tu es au printemps
ce que je suis à l’hiver.
Il faut laisser ton bonheur s’étendre,
placer mon cœur au coin des cendres.
Tu donnes ta fleur au printemps,
j’inonde de suie le dernier hiver.
(Réécouter avec plaisir Serge Reggiani : Il suffirait de presque rien…)
Pascal Verbaere est né en juin 1957, il est professeur documentaliste dans un petit collège de Savoie, où il oublie de devenir vieux (ou, pire, adulte) grâce à ses élèves. La poésie narrative le maintient éveillé, quand mal même n'aurait-il pas, comme François de Cornière, la mer au bout de sa rue. Ses livres sont publiés « à honte d'auteur » chez BoD (impression à la demande) : Du sentiment à perdre, Une torche allumée au cœur des crocs, Les reproches n'éloignent pas, Traces d'un pays, La Vague des hiers. Présent dans les n°82, 83, 89, 90 de Lichen.
Laconique et lyrique. J’aime.
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