Prendre racine
Au bout du jour malgré la fatigue du corps
l’envie encore d’une marche au hasard
la traversée se fait côté jardin
Au-delà s’ouvre la campagne
que je couvre de pas incertains
Il faut avancer à grand peine
pour s’attacher l’invisible
Chair mêlée à la terre
mon souffle réveille la caverne
au fond d’une crypte titube une lueur borgne
Vivant à Chambéry, Nadine Travacca aime les mots, leur force et leur intranquillité. Les textes lus et reçus dans le silence, et puis les mots dits, portés par la voix, qui donnent à entendre une parole singulière. Présente dans lesn° 31, 32, 33, 35, 36, 37, 39, 40, 42, 43 de Lichen.
Le noir propice au silence
RépondreSupprimerChercher cette miséricorde
dans les murs sales
pour y gratter sa chair
encore trop poreuse
Dureté d’une violence cachée
Habillé de sa nudité percé en plein jour
dans le froid hivernal glaçant ton visage
Froissant ton sourire
dans l’éclatement du pétale
en toi
Merci à vous pour cette offrande poétique et sensible !
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