Destin
Multipliant les erreurs
Additionnant les échecs
À ce funeste destin
Je voulais me soustraire
Sur la façon de m’y prendre
J’étais divisé
Prendre le mal par la racine
Carrément ?
Voir ce que j’avais en tête
Crânement ?
Prendre la tangente
Définitivement ?
De façon exponentielle
Mon mal de vivre s’accrût
Je fis une cure de sommeil
La somme de mes sommes
Eut un effet positif
Sur ma santé mentale
Je repris ma route
Suivis ma ligne de vie
Plutôt que ma ligne de fuite
Et soudain le verbe me fut révélé
La bonne parole me fut prodiguée :
« Aime ton destin ! »
Michel Betting a découvert la poésie et l'écriture sur la tard, vers la cinquantaine, par le biais du haïku. Il s'essaye également au tanka, au pantoun et à la poésie de forme libre, quand l'inspiration veut bien le visiter, toujours avec des mots et des formes simples. Présent dans les n° 20, 21, 22, 25, 27, 28, 29, 32, 33, 34, 37, 39 et 40 de Lichen.
Un art de chercher à vivre un peu funambule qui se confie sans être porté en écharpe, une sagesse qui sans s'imposer se suggère, votre façon d'être en poésie ne manque pas de sel et j'en reprendrais bien volontiers quand les nouilles sont fades... Merci !
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