Normalement
Normalement
J’ai beau
Secouer ce mot
Rien n’en tombe
Normalement
Semence
Elle garde un peu de
Sperme, pour tresser
Ses cheveux
D’amour inavoué
Réminiscence
Pesante, pesante
Est l’odeur, querelle
Sous l’écorce
D’une clémentine
Temps mort sur la langue
Les jours de longue nuit
Les jours de longue nuit
Où je m'en vais voir la mer
Puis repars en portant quelques gouttes
De son parfum dans le regard
Qui parfois coule, comme une ancre
Diplômée en Cinéma, Marine Giangregorio pratique la photographie argentique et réalise des films documentaires. Sa première exposition personnelle Énigme du désir, réunissant photographies et poèmes s'est tenue à la Galerie L’œil du Huit (Paris), en mai 2019. Ses poèmes sont publiés dans les revues Arpa, Méninge, Pergola, Poétisthme et Traction-brabant. Présente dans les n° 41 et 50 de Lichen.
"J'ai beau secouer ce mot rien n'en tombe normalement" sauf des pépites, apparemment... *****
RépondreSupprimerQuand le regard coule comme une ancre, c'est bien qu'il n'en a rien à secouer... alors oui, jouons les "Marie" à tout prix !
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