Le vide et la douceur
Habiter le vide
Mais remplir d'or des espaces
Où le temps peut se figer
Tout avance trop vite
Le temps nous malmène
Êtres de paille ignorant ce mal
Qui nous étreint et nous broie
Notre cœur veut accueillir le meilleur
Comme un pansement
Comme un espoir
Avec tant de reconnaissance
Pour ce chaud regard d'ambre...
Délices
Je crois que je suis tombée
des délices de l'enfance
que le vent a emportées
entre ciel et mer
au bout des sables infinis
L'air du large était soyeux
comme le chant de la guitare
qui module
dans les palmeraies
Loin de nous s'étirent les rêves
l'éclat de la rose
le goût du miel
Née à Dax, Marine Dussarrat écrit de la poésie depuis toujours. Vivant en Béarn près de la nature avec chats et chevaux, elle a publié plusieurs recueils : La Part de l'oiseau (Le Typograph, 1995), La Nuit-Guépard (Les portes ferrées, 1999), La Fenêtre du temps (TheBookEditions, 2011), À la marge, recueil de haïkus (Édilivre, 2015). « Plus que jamais le poète est nu à l’aube de chaque jour, mais être nu le rend libre » (Pablo Neruda). Son blog : http://emprises-de-brises.over-blog.com. Présente dans les n° 10, 11, 12, 13, 14, 15, 17, 18, 19, 21, 24, 30, 33 et 38 de Lichen.
Sur ce fond de perte, le maintien d'une parole amie de la vie l'emporte et j'aime.
RépondreSupprimerHeureuse de vous retrouver Clément, merci mille fois
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