Tic ! Tac !
Combien de tics pour un tac
dans les mélodies indéchiffrables
de la réclusion et du confinement
Les fantaisies s'épuisent
dans l'impénétrable cloître
Un écrou séquestre les jours
et semble les libérer de demain
mais aujourd'hui crie
son ébouriffante captivité
Combien de tics pour un tac.
Et Boum ! Peut-être.
« Je déroule un fil qui chorégraphie le temps et la matière du jour qui passe. J'interroge la portion muette de la parole. Pour moi l'écriture est un chantier. Celui où je dérape et où quelquefois je me casse la figure. J'écris comme je balbutie devant un puzzle dont je ne connaîtrais jamais le nombre de pièces qu'il contient. C'est dans cet inconnu que se déplient mes inventions. », écrit Marie Rousset pour se présenter. C'est sa première apparition dans Lichen. On peut lire aussi à son propos : https://poezibao.typepad.com/poezibao/2013/07/note-de-lecture-marie-rousset-conversation-avec-les-plis-par-anne-malaprad.html.
Crainte de l’attente
RépondreSupprimernon latente
Dans l’écoute du néant
qui crée une harmonie
Claustration
de soi avec soi