Les cinq parties du monde
Rixe des vents où ton chapeau s'envole
Vois la mer au débordement de nos pas !
Qui dans sa hâte nous porte à la lisière
Des courants et des dunes aux pentes peuplées d'oyats
Vers les cinq parties du monde qu'affectionnait Sarah
Là où les récifs — insatiables et fous
Comme la grande épée noire de la croix
S'ajustent si bien au souffle des esprits
Et dans cette vaste lande sans couture
À chaque halte un ciel en mouvement
Vois les pluies fraîches qui te raniment !
Et passent, ruissellent — à petites gorgées
Avant de disparaître sur la courroie des îles.
Née en 1968 à Toulouse, enfance passée près du Capitole, scolarité distraite : Marie Natanson Simpels aime déjà les voyages et déambuler sur le fil des mots. S'échappe à 17 ans pour parcourir l'Europe où elle travaille comme correspondante et journaliste, écrit de nombreux articles dans des revues culturelles. Lit assidûment Milan Kundera, Pascal Quignard et tous les poètes... Retour en France. Études de psychologie. Vit désormais en beau Périgord. Présente dans les n° 5, 6, 7, 8, 9, 11, 12, 13, 24, 25, 26, 27, 29, 31, 34 et 39 de Lichen.
Magnifiquement singulier. Et quel souffle ! Merci, merci à vous.
RépondreSupprimerC'est le souffle de la Bretagne et peut-être aussi la folie de Sarah Bernhardt ( )...
RépondreSupprimerBien à vous, Clément.