Renaître
La nuit finira
traversera les seuils
le cercle de feu
Hantée par sa mue
elle dépliera le silence
au mitan de juillet
Août viendra
comme septembre
à pas comptés
Si périlleux encore
dans la germination
agitée des ressacs
La nuit finira
convoyant le surplus
par-dessus les abîmes
Dans la clé du torrent
où naître renaître
sais-tu
Née en 1968 à Toulouse, enfance passée près du Capitole, scolarité distraite : Marie Natanson Simpels aime déjà les voyages et déambuler sur le fil des mots. S'échappe à 17 ans pour parcourir l'Europe où elle travaille comme correspondante et journaliste, écrit de nombreux articles dans des revues culturelles. Lit assidûment Milan Kundera, Pascal Quignard et tous les poètes... Retour en France. Études de psychologie. Vit désormais en beau Périgord. Présente dans les n° 5, 6, 7, 8, 9, 11, 12, 13, 24, 25, 26, 27, 29, 31, 34, 35, 36, 39, 48, 49, 50 et 59 de Lichen.
C'est la parfaite tenue, au sens musical et rythmique, qui me retient et m'attache ici, et sans doute plus que la pente prophétique du poème. Mieux que celle-ci, elle suffit presque à de part en part l'animer.
RépondreSupprimerVotre regard très juste sur ce texte où je me suis effectivement essayée à plus de re-tenue...
RépondreSupprimerBien à vous Clément, au plaisir renouvelé de vous lire.