Brèves à l'été
Rouges sont les tentures dominotées
Mises à sécher dans la paume du vent
Où flotte l'art paisible de la danse.
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L'eau murmure à chaque rebond
Versants très purs – deltas secrets
Ensemencés d'algues et de galets.
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Ici et là un paysage de dunes posées en sentinelles
Et d'hippocampes se réfugiant tout au fond des herbiers
Où même l'ombre devient clarté, qui irradie.
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N'y a t-il ici d'autre chemin qu'une mer rejoignant la forêt ?
Et quelle est donc cette chambre où souffle l'écume ?
Née en 1968 à Toulouse, enfance passée près du Capitole, scolarité distraite : Marie Natanson Simpels aime déjà les voyages et déambuler sur le fil des mots. S'échappe à 17 ans pour parcourir l'Europe où elle travaille comme correspondante et journaliste, écrit de nombreux articles dans des revues culturelles. Lit assidûment Milan Kundera, Pascal Quignard et tous les poètes... Retour en France. Études de psychologie. Vit désormais en beau Périgord. Présente dans les n° 5, 6, 7, 8, 9, 11, 12, 13, 24, 25, 26, 27, 29, 31, 34, 35, 36, 39, 48, 49, 50, 59 et 66 de Lichen.
... cette sorte de métagéographie non dépourvue d'une corporéité immersive dont le déroulement me charme...
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