La pomme d'automne
Couper les endives en rondelles
Puis éplucher la pomme
Suivre des yeux la guirlande rouge
La vie cette farandole
Mes pensées en itinérance
Je suis fidèle j'ai laissé ma porte ouverte
Pour l'ami qui passe par là
La salade sur la table
Des lumières comme des îles
Viens c'est l'automne à ma table
°
Départ
Un chemin mène là
Et la lumière filtre la robe de l’arbre
L’écorce épouvantée prend la mesure de l’air
Presque douloureuse dans cet espace
À grand renfort de silence
La forêt polissonne offre son carnaval
Sans masque et seulement à qui sait voir
Tandis que ton monde roule tambour
Je vais partir mon amour
Et la lumière filtre la robe de l’arbre
L’écorce épouvantée prend la mesure de l’air
Presque douloureuse dans cet espace
À grand renfort de silence
La forêt polissonne offre son carnaval
Sans masque et seulement à qui sait voir
Tandis que ton monde roule tambour
Je vais partir mon amour
Née en Bourgogne en 1960, Marie-Claire Chouard a vécu toute son enfance en Afrique. Revenue en France en 1981, elle vit aujourd’hui en Seine-et-Marne. Initiée très jeune à la poésie par son père, celle-ci fait partie de son univers. Femme malentendante — ce qui parfois lui fait « aborder » les émotions, les sens et les mots avec une façon particulière qui frôle l'intime comme un écho qui peut résonner chez ses lecteurs —, elle écrit comme un besoin de raconter ses émois. Liens : http://les807.blogspot.fr/ (une nouvelle) ; le Radeau des Médusés(un blog consacré au thème des migrants : http://flnoel2.wixsite.com/100000migrants/single-post/2015/09/18/52-M-i-g-r-a-n-t-s) ;son blog « Écrire en vrac » : http://sebelikela.blogspot.fr/. Présente dans les n° 21, 22, 23, 25, 26, 27,28, 31, 32, 33, 34, 38, 39 et 40 de Lichen.
Deux moments de vie si intensément habités, la profondeur en enfilade, le banal cesse de n'être que cela, du décisif se joue on le sent bien, mais sans tension qui le ferme au plein présent. J'en lirais bien d'autres encore ! Un sincère merci. Quand publiez-vous ?
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