sur le banc du soleil
prés du buis et des fleurs fanées
un instant secret
au coeur le silence
le papillon d'automne
se repose
épousant la feuille sauvage
au loin un roulement
comme la mer sa première tempête
battement continu
de ma pensée
les feuilles tombent
pluie verticale
braises
rythmant
la parole
inculte
quelques fleurs blanches
au ciel dérangent
mes visions
demain
la maison
fêtera
son premier
feu de septembre
demain
les doigts enflammeront
le parchemin nouveau
un cycle s'achève
Margueritte C., basée en Isère, se définit comme une activiste de la poésie en la diffusant sur des sites numériques, dans des revues papier, en proposant des rencontres poétiques mais aussi en la pratiquant par la mise en voix de ses sentiments et/ou situations douloureuses ainsi que par ses questionnements sur l’acte d’écrire. Présente dans les n° 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35 et 36 de Lichen.
Dans cette pause saisissante on le sent, et bien avant que le dernier vers ne l'exprime comme pensivement, quelque chose s'est joué, se clôt, quelque chose d'autre (mais parent ?) va se jouer encore... Vous écrivez du côté de la vie, j'aime.
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