Margueritte C.


l'aube des bohèmes
transcende
le seuil de l'abîme

la course du cosmos 
évide le noir
des sentiments

dans la galaxie
où plonge la parole humaine
le verbe forge sa puissance 
corrompue par la langue de la poésie

°

j'ai suivi ton pas de silence
jusqu'à l'été flamboyant

lumière m'encerclant
d'arbres et d'enfants

dans l'ombre apaisée
mon pas brise ton pas







Margueritte C., basée en Isère, se définit comme une activiste de la poésie en la diffusant sur des sites numériques, dans des revues papier, en proposant des rencontres poétiques mais aussi en la pratiquant par la mise en voix de ses sentiments et/ou situations douloureuses ainsi que par ses questionnements sur l’acte d’écrire. Présente dans les n° 29, 30, 31, 32, 33, 34 et 35 de Lichen.

1 commentaire:

  1. "le verbe... poésie": vous ne confondez pas, alors tout est possible ; à preuve, ce très beau, complexe, très allant distique. *******

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