Une fenêtre ouverte
Tout au bout du couloir
Une issue de secours
Qui donne sur le jour
Où cesse enfin le noir
Une fenêtre ouverte
Où s'engouffre le vent
Le vent frais du printemps
Parfumé d'herbe verte
Est-ce avant ou après
Est-ce à l'est ou à l'ouest
Le peu de temps qu'il reste
Est-ce comme il me plaît
De perdre mes repères
Porté par le courant
Jusqu'à la fin des temps
Où tout sera derrière
Une issue de secours
Qui donne sur le jour
Où cesse enfin le noir
Une fenêtre ouverte
Où s'engouffre le vent
Le vent frais du printemps
Parfumé d'herbe verte
Est-ce avant ou après
Est-ce à l'est ou à l'ouest
Le peu de temps qu'il reste
Est-ce comme il me plaît
De perdre mes repères
Porté par le courant
Jusqu'à la fin des temps
Où tout sera derrière
Né en 1969, Laurent Prouff est psychologue. Breton originaire de Rennes, il vit à Pontivy. Deux recueils de poésie à son actif, un troisième en préparation. La poésie est pour lui "une expérience qui rejoint et prolonge celle de la psychanalyse dans la quête d'une vérité intérieure, qui toujours, manque à se dire. C'est un chemin de vie passionnant sur lequel il avance lentement", dit-il. Son blog : https://un-espace-de-poesie.blog4ever.com/. Présent dans les n° 27, 28, 29, 31, 32, 35, 37 et 45 de Lichen.
Le cadencé juste comme l'expression existentielle me touchent. Merci à vous.
RépondreSupprimerTrès émouvant !
RépondreSupprimerUne fenêtre à garder en soi. Ouverte à tous les âges, par tous les vents, teintée du volubile et chatoyant printemps et à la fin des temps… s’en faire un tapis volant. Merci pour cette échappée.
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