Isolement
J'ai trouvé refuge dans l'absence
Aux silencieux confins de mon être
Dans la tranquillité du non-sens
Où le monde reste à la fenêtre
Je ne goûte qu'à la solitude
À l'oubli et à l'isolement
Dans le vide où j'ai mes habitudes
Le reste n'est que peine et tourment
Il n'y a guère que ces poèmes
Que je glisse parfois sous la porte
Ces traces de moi que je parsème
Et concède au monde qui m'exhorte
Né en 1969, Laurent Prouff est psychologue. Breton originaire de Rennes, il vit à Pontivy. Deux recueils de poésie à son actif, un troisième en préparation. La poésie est pour lui une expérience qui rejoint et prolonge celle de la psychanalyse dans la quête d'une vérité intérieure, qui toujours, manque à se dire. Son blog : https://un-espace-de-poesie.blog4ever.com/. Présent dans les n° 27, 28, 29, 31, 32, 35, 36, 37, 45, 46, 47 de Lichen.
un poème que j'aime lire et relire et que j'aurais aimé écrire !
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup
RépondreSupprimerNon présence
RépondreSupprimerde compagnie
Se perdre
au milieu de cette tempête
que crée mon être été
Que faire de mon être présent
dans le silence qui hante
les lieux du cocon
Vivre
à l’intérieur
de ses poèmes
me semble être
la meilleur des cachètes
Le plus pure de tous les refuges
J'aime beaucoup, enfin des rimes, c'est exquis de rareté.
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