Nébuleuse
Entre deux mondes rougeoyants la pesanteur
Acidulée d’un orage de grêle la touffeur
Astringente d’un espace liminal
Dans un océan triste de souvenirs je compte les minutes pour les jeter
Dans ma besace
La monnaie de mon existence n’a pas de valeur
Nébuleuse pourpre
Opaque de tes songes
Je tricote une route avec les restes d’un repas pour lequel personne
Ne s’est attablé
Je bois à la santé des silences qui s’étirent
Au loin derrière les étoiles bruissent des cliquetis de vaisselle
Si elle se rêve en sorcière au nez crochu, Joy Loris n'est (dit-elle) « qu’une enseignante toulousaine exilée en Picardie » qui écrit « pour regretter la vie telle qu’elle n’est pas ». Présente dans les n° 37 et 38 de Lichen.
Géniale dérision. C'est une force, vous savez...
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