Jérémie Morel

 

Anxiété

 

Doucement un écho ricoche

qui jusqu’au lac s’approche

et fait bruisser l’eau

qui inonde

qui gronde

de mots.

L’orage

qui s'élève

attend que s’achève

l’épouvantable ombrage

d’une vague emplie de vide

pour pleuvoir son eau aride

et retourner à l’écho

qui ulule

qui brûle

de maux.

 

 





Initié à la poésie par une institutrice passionnée, Jérémie Morel n'a cessé de s'y intéresser depuis. Aujourd'hui botaniste à l'Herbier de Paris, il continue de lire et écrire de la poésie durant son temps libre. C'est la première fois qu'il soumet ses textes à une revue.

1 commentaire:

  1. Bonjour Jérémie. Je me souviens de mes premières fois et vous salue à ce titre.
    Je crois bien suivre votre texte mais je suis surpris des répétitions de"qui", manifestement volontaires. Qu'en attendez-vous? La notion de cris peut-être,de douleurs aiguës en contrepoint de sonorités plus sourdes? Sinon il me semble que le premier est inutile, le troisième pourrait être un "et", les deux derniers remplacés par un participe présent.
    Un vieux con qui se mêle de ce qui ne le regarde pas!

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