Alors, parfois, un soir, on arrête sa course.
On s'assoit simplement sur le rebord du beau,
On ne dit mot, on n'entend rien, hors le vent en roseaux.
Tout ici ne me fait que ressembler à l'aube.
L'alentour, dès l'abord, en devient dérisoire.
Seules les fleurs de l'eau ont droit à la parole,
Un oiseau, quelquefois qui fait frémir l'étang.
Rien ne me va si bien que ce silence intime.
Jean Diharsce, 65 ans — qui a fait le choix de vivre en Bretagne où la mer, les rocs et les mots sont rudes et doux — écrit tous les jours et publie sur les réseaux sociaux. Il a regroupé certains de ses poèmes dans un recueil, Île en ailes (éditions Jacques Flament). Présent dans les n° 45, 46, 47, HSC et 68 de Lichen.
Belle écriture sur ce temps calme, merci pour ce partage.
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