Jean Diharsce


je t'aime
ébouriffée
botte de paille non liée
buisson sauvage
avec les yeux
taches de vie
où te longer
où me glisser
senteur cheveux
femme du vent

*

terriblement envie de monter où Giono écrivait
oliviers et garrigue
un corbeau ordinaire 
des soleils plein la tête
la ville en bas et ses marchés
ton enfance en éclats de samedis matin
quand tu iras
bientôt
je t'attendrai là haut
en hussard sur le toit
sans armes 
hors mes mains pour te faire la fête
et mes mots pour te dire que tu sens bon d'ici





Jean Diharsce65 ans — qui a fait le choix de vivre en Bretagne où la mer, les rocs et les mots sont rudes et doux — écrit tous les jours et publie sur FB. Il a regroupé certains de ses poèmes dans un recueil Île en ailesparu aux éditions Jacques Flament (http://www.jacquesflamenteditions.com/355-ile-en-ailes/?fbclid=IwAR0om637-aaWxKQzxXx5yeItAdgvdEOdRGdMO2WKb2q_L5BFkDJf1KZjb-4). Présent dans le n° 45 de Lichen.

1 commentaire:

  1. Magnifique comme tous les poèmes de Jean que je ne connait que par FB où je le lis avec bonheur tous les jours que dieu fait !

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