Ce petit chemin au bord de la
mer tu cours et tu ris
Tes cheveux s’envolent comme le sable
froid et les lignes lisses
Laissées dans le sol tu cours et
tu voles
Et moi je vis et je te suis une
fois encore rendue au vent
Là où je trouve ma place dans
ton sillage — au ciel
Les mêmes formes blanches et
revenu au loin
Le même gris vague qui roule à
nos pieds
C’est le temps de tes cris de
tes jeux de tes pas rapides de tes sauts
Au-dessus des flaques et les
mots emportés à d’autres souvenirs
°
Elle se sent parfois la nuit
Sans réaliser qu’il fait jour
L’été déjà pointe et vibre
Son esprit encore en hiver
Mardi ou jeudi, c’est dimanche
A-t-elle lu cela hier…
Des périodes d’absences
Vides, blanches et lentes
Un flou artistique
Quand tout s’emballe et se
mélange
Comme sur une toile de Turner
Maman
de deux enfants, Isabelle Bidet vit à la campagne, au bord de la mer, où
elle enseigne le français et le latin, après des études de lettres et un master
consacré aux poètes Maurice Carême et Marie Noël. Présente dans les n° 13, 15, 17, 18, 19, 23, 27, 28 et 30 de Lichen.
Deux mouvements, l'un plus spatial (1), l'autre intérieur, l'un et l'autre au présent d'un subjectif si vrai et participable. "rendue au vent",..."les mots emportés à d'autres souvenirs"..."Elle se sent parfois la nuit"... ***** !
RépondreSupprimerDes mots magnifiques pour dire cette absence.
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