Soleil levant
Je rêvais d’exil sur un voilier volant
M’égarer d’île en île vers le soleil levant
Comme deux beaux amants allant vers les possibles
J’ai cru au firmament être au cœur de sa cible
Mais ses rêves sont des murs de diamants
Quand les miens voguent au large des océans
Ses mille envies de choses sur mes sentiments
Sont des piquants de rose pour un cœur d’enfant
Elle aime c’qui brille, qui scintille à ses yeux
Les stars sans savoir qu’elles vivent dans les cieux
Si elle savait les couleurs, les saveurs fragiles
Les douleurs, les idylles, les doutes qui traversent
Elle aurait eu la pudeur, la douceur mercantile
De changer de route, pour d’autres richesses.
Hafid Antar est éducateur spécialisé depuis plus de vingt ans auprès de publics précaires (sdf notamment). Art thérapeute par ailleurs, il est peintre et musicien amateur. Il écrit depuis qu’il a l'âge d'écrire et en particulier des poèmes en alexandrins depuis son enfance. Une enfance marquée par le déracinement d'un exil où l'écriture a été sa bouée de survie, pour ne pas dire son cri, son phare dans la nuit. Il écrit des chansons, des nouvelles et plus récemment des romans (pas encore publiés). Il aime la poésie. Il aime les poètes des îles, les écorchés vifs, les maudits.De Rimbaud à Baudelaire, de Cendrars à Bukowski en passant par Fante, Mano Solo, Thiéfaine, London et Stevenson., les éclopés de la vie, les bourlingueurs et les voyageurs de l'exil. Présent dans le numéro 95 de Lichen.
Voyage voyage…
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