Gaston Vieujeux

 

la dolce vita

 

dimanche après-midi

la zone industrielle

nos restes refroidis

qui battent la semelle

 

et cet ennui blafard

en guise d'aventure

il est déjà si tard

la fin déjà si sûre

 

un monde à petit prix

forcément le mépris

et le refrain des phrases

 

le vide en attendant

le bouquet lancinant

des longues métastases

 

 

 

 

Si, dans les années 90-2000, Gaston Vieujeux a mené diverses activités autour de la poésie — dont la publication de quelques recueils (voir https://gastonvieujeux.monsite-orange.fr), et sa collaboration notamment à la revue Le Grognard, il n'a repris pied dans la poésie que très récemment, accueilli dans les revues Poétisthme, Dissonances, Poésie/première, Traction Brabant, Hurle-vent et la Piscine. Présent dans les n° 61, 62, 63, 68 et 69 de Lichen.

2 commentaires:

  1. Aucun regret d'être au rendez-vous que vous me proposiez en janvier. Tout est dit dans votre poème avec cette clarté lucide mais sans froideur, car ce qui bat en sourdine, en sous-vers, c'est de l'humanité sensible. Merci et bonne suite.

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    1. encore merci ! prochain épisode ici en juillet... Bien à vous. Gaston

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