fausse couche
le chant seul des oiseaux
pour fleurir le silence
mon corps entre deux eaux
s’y offrait une enfance
tôt ce matin d’été
le ciel était immense
et la sérénité
au bord de l’évidence
puis ils sont arrivés
avec leurs yeux crevés
leurs cris et leurs glacières
ils ont mis tout à sac
le long sommeil du lac
et mes belles prières
Si, dans les années 90-2000, Gaston Vieujeux a mené diverses activités autour de la poésie — dont la publication de quelques recueils (voir https://gastonvieujeux.monsite-orange.fr), et sa collaboration notamment à la revue Le Grognard, il n'a repris pied dans la poésie que très récemment, accueilli dans les revues Poétisthme, Dissonances, Poésie/première, Traction Brabant, Hurle-vent et la Piscine. Présent dans les n° 61, 62, 63, 68, 69, 73, 74 et 75 de Lichen.
Bien le cordial bonjour et casquette basse devant cette sorte de complainte d'un lyrisme sobre et communicatif.
RépondreSupprimerClément, cordial merci à vous encore une fois pour votre commentaire ! A très bientôt...
RépondreSupprimerJuste un silence d'admiration pour ne pas perturber un si savoureux sonnet
RépondreSupprimerheureux que ce petit texte vous ait plu, merci beaucoup pour votre message !
Supprimer