Gaston Vieujeux

 

chaud devant

 

j’ai marché jusqu’à l’étang

dans les pas du temps qui passe

il restait un peu de glace

sur les flaques pour autant

 

difficile de prétendre  

que l’hiver nous ait surpris 

 les vieux volcans endormis 

sans la braise sans la cendre 

 

sans la neige désormais

on le sent bien c’en est fait

des noëls et des nuits blanches

 

des longs mois emmitouflés 

thermidor prend sa revanche 

chaud devant ça va morfler

 





 

 

 

Si, dans les années 90-2000, Gaston Vieujeux a mené diverses activités autour de la poésie — dont la publication de quelques recueils (voir https://gastonvieujeux.monsite-orange.fr), et sa collaboration notamment à la revue Le Grognard, il n'a repris pied dans la poésie que très récemment, accueilli dans les revues Poétisthme, Dissonances, Poésie/première, Traction Brabant, Hurle-vent et la Piscine. Présent dans les n° 61, 62, 63, 68, 69, 73, 74, 75, 78 et 79 de Lichen.

 

2 commentaires:

  1. Clément G. Second2 avril 2023 à 06:44

    Bravo encore et toujours, aussi pour cette vivace alacrité sous-jacente.

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