troisième glaciation
tu dis je vais sortir le chien
ton corps qui rôde m'indiffère
tout est foutu tu le sais bien
on ne pourra plus rien y faire
jour après jour les jours s'en vont
avec l’eau sale des vaisselles
toi tu me parles de savons
et moi je rêve de poubelles
dans le mensonge de la nuit
nos gestes lents sentent l'ennui
et la besogne machinale
où vont les rires des enfants
tout doucement se fait la malle
il n’y a pas de survivants
Gaston Vieujeux . Si, dans les années 1990-2000, il a mené diverses activités autour de la poésie, dont la publication de quelques recueils, il n'est réapparu en poésie que très récemment, accueilli dans différentes revues. Presque tous les détails ici : https://gaston-vieujeux.webador.fr. Présent dans les n°61, 62, 63, 68, 69, 73, 74, 75, 78, 83, 84, 85, 88, 89 , 90 et 91 de Lichen.
Je ne sais pas l'expliciter mais perçois depuis longtemps, à vous lire, un rapport intime entre le fond sombre de vos textes et le soin poétique qui les sert si bien.*****
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