Gabrielle Burel


Quand tout s'arrête 

Quand se regrette
Le temps béni 
Des chamailleries 
Et qu'on se déteste 
Impuissant à sauver 
Quand tout s'effondre 
Vies en suspens 
Avec en toile de fond 
Ce quotidien si vain 
Faire des projets 
Dans l'ombre si sombre 
D'un avenir éteint 

Ma petite Courage 
Avance en souriant 
S'installe à un dernier étage 
Réalise ses rêves 
Douleur diffuse continue 
Morphine pour remède 
Soigner la douleur 
Disent-ils 
Pas la cause 
Maladie orpheline 
S'excusent-ils  
Claquant la porte
Au nez du savoir 

Refuser le risque
Épée de Damoclès 
Sous ses divers habits de poussière
Être là comme au premier cri
Accompagner tous ses pas 
Figé dans la seconde 
Prier pour avoir la force 
Et une chance insolente 




Née à Morlaix (29) en 1957, Gabrielle Burel vit actuellement à Nantes. Fascinée par la mer et les Monts d'Arrée, elle s’exprime au quotidien, de poèmes en nouvelles ; aime jouer avec les mots, leur insuffler un rythme, saisir les émotions d'un instant. Elle publie dans diverses revues : Comme en poésie,VersoCRVLes Hésitations d'une MoucheFPMCabaretCe qui restemgv2Le Capital des mots17 secondesPot à motsLélixire,MicrobeLes tas de mots… Elle a créé un blog qui, au fil du temps, s’est diversifié : http://theblogofgab.blogspot.fr/. Présente dans les n° 3, 4, 5, 9, 10, 14 et 26 de Lichen

2 commentaires:

  1. Qu'elle soit pour vous insolentissime
    Les mots me manquent pour dire la proximité.
    ALors le relire sous ce signe.

    RépondreSupprimer
  2. Communiquer un peu/beaucoup de force et de chance et d'espoir ******

    RépondreSupprimer