Quatre autres haïkus
extraits de L’oiseau des haïkus aime les galipettes
lorsque les poètes
se piquent de mécanique
l’oiseau tombe en panne
°
dans le brouhaha
des vents l’oiseau des haïkus
s’accroche aux points d’orgue
°
l’oiseau des haïkus
se sent tout petit face aux
grands n’importe quoi
°
l’oiseau des haïkus
a pêché un cachalot
dans son chocolat
Depuis 2008, Francis Carpentier a publié une quinzaine d'ouvrages (principalement aux Cahiers du Petit curé, mais aussi chez L3C et aux éditions Henry), a participé avec des nouvelles dans sept recueils collectifs et confié des poèmes à plusieurs revues (telles La Nouvelle Revue Moderne, Les Cahiers de la Rue Ventura, Le Capital des Mots, Ffwl-Lleuw [ex Moulin des Loups], Les robes de Rimbaud [ex Ffwl-Lleuw], Missives, La Piscine ou Pantouns). Plutôt que de « jeter aux encombrants les formes classiques », il préfère « les détourner sans crainte de les malmener » et quant au fond, il « privilégie l'action plutôt que les états d'âmes ». Présent dans les n° 37 et 38 de Lichen.
Fin, subtil, inventif, charmant. Genre mineur, le haïku ? Allons donc ! Témoin les vôtres. Merci à vous.
RépondreSupprimeroriginal je trouve
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