Anges
Terrible cliché
Le corps desséché
De la petite soumise
La chambre obscure
Capture
L'horreur
Le négatif révèle
La gravité
Les cœurs lourds parlent aux cœurs lourds
Et se vident et saignent et s'épanchent
Un cri blanc pour l'innocence
Et du poids mort
Naît sens.
Habitant à Reims, Éric Cuissard publie poèmes et des récits courts en revue, depuis une quarantaine d'années : Sol'Air (Nantes), Rétroviseur (Lille) — disparues aujourd'hui —, Friches (Haute-Vienne), Inédit Nouveau (Belgique) et Phooo (Calcutta). Trois recueils publiés : Sténopé (Sol'Air), Angles des Cris Purs (Books on Demand) et Le Résident des Interstices (Sajat). Présent dans les n° 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 20, 21, 23, 24, 26, 28, 29, 30, 33, 34, 39, 43, 50 et 51 de Lichen.
Terriblement d'actualité....
RépondreSupprimerDe fait de telles horreurs ont existé de tout temps. Les médias s'en grisent. La démultiplication des marches blanches me dérange un peu. Dans de tel cas cependant, si les journaleux voulaient bien avoir la décence de laisser la douleur aux familiers,cette sublimation collective est une forme de résistance. (Et je dis bien résistance et pas résilience.)
SupprimerBonjour Eric, un texte au scalpel où la musique terrible demeure poétique. Merci pour cette parole résistante. B.
RépondreSupprimerBonjour Béatrice et merci pour votre écoute.
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