Un plein panier
La nourrice n'était pas bien gentille
Il m'en souvient un peu.
Mais la voisine avait remis pour nous
Un grand panier de pommes.
Il m'en souvient toujours
De vos pommes d'amour
Madame la voisine,
Jamais depuis n'en ai mangé d'aussi bonnes.
Habitant à Reims, Éric Cuissard publie poèmes et des récits courts en revue, depuis une quarantaine d'années : Sol'Air (Nantes), Rétroviseur (Lille) — disparues aujourd'hui —, Friches (Haute-Vienne), Inédit Nouveau (Belgique) et Phooo (Calcutta). Trois recueils publiés : Sténopé (Sol'Air), Angles des Cris Purs (Books on Demand) et Le Résident des Interstices (Sajat). Présent dans les n° 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 20, 21, 23, 24, 26, 28, 29 et 30 de Lichen.
...Car elle avait l'intelligence du cœur cette voisine, l'aisance des pas niais...
RépondreSupprimerTu me diras dix fois à toute vitesse: "Panier Piano", pour te remercier, ou te punir, je ne sais pas!
SupprimerQuelle chance elle a cette voisine dont on se souvient si longtemps…
RépondreSupprimerC'est surtout des fruits dont je me souviens. Depuis, quelques dames m'ont proposé des pommes plus savoureuses encore, du moins au début,et souvent très acides vers la fin.
SupprimerC'est la saveur du souvenir...
RépondreSupprimerLa savenir du souveneur, faire attention, on peut s'y perdre. Merci jolie rose.
SupprimerVoilà qui est bien juste, la saveur est décuplée quand l'affection s'en mêle. Merci Eric pour ce poème teinté d'une nostalgie qui me transporte.
RépondreSupprimerC'est qu' à l'instar de votre héroïne mon Identité est complexe, mes premiers pas instables.
SupprimerHum,les pommes d'amour sont meilleures quand elles ont un goût d'ailleurs. Merci pour ce poème Éric
RépondreSupprimerDe passage par hasard je vois votre gentil mot posté 2 ans 8 mois et 24 jours après la publication. J'aime ça, les bouteilles à la mer! Je vais faire un tour sur le blog à votre nom espérant que c'est bien vous.
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