Sous
la flèche du ciel
Le
heurt pensif des paravents habite encore ma nudité
Quand
le vent dans la chaleur
Bouleverse
un reflet exagéré, le trèfle à peine mûr
Troque
l’habit pour mon instinct,
Mon
cœur pour la canicule ;
Ici,
le feu sur nos épaules :
Vient
la brûlure du jour sans fard
dans
la camisole des chairs ;
Et
la chaleur et la poussière, les sens pris dans leurs saveurs
viennent
hâler mes vanités,
ma
nue-propriété :
Ici
le vent fouette les os, m’envoie mes dires dans la face
Si
je pleure, pensif, sous la lumière dévergondée,
Une
conscience plus lourde ressaisit le soleil.
Éric
Bouchéty
a vu ses textes publiés dans les revues Arpa,
Le
Capital des mots,
Écrit(s) du Nord,
Traversées,
Poésie/Première,
Libelle,
LGO,
Le Journal des Poètes,
La Corne de brume,
les Cahiers Stéphane Mallarmé,
Cairns
et Recours
au poème... Présent
dans le n° 43 de Lichen.
Un cœur au bord des mots de pluie
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