par Xavier Monloubou
En lisant Lichen n° 35 (mars 2019)
J. Abert : « muer dans l’étoffe du ciel. trouver en chaque pas un appui aligné avec l’horizon »
Asteln : « le regard tendre, la robe de l’aile se déplie quand elle chante, poursuivre ainsi le voyage »
I. Azmy : « dos à dos avec le vent, rêver doucement »
A. Benamou : « l’ombre endormie, le soleil s’aligne »
M. Betting : « la voie lactée dispose d’immenses traits dans nos mains »
B. Bigot-Frieden : « au bout du millier… le pas enfin sûr, la grève en bon état, je rêve de toi »
M. Bloyet : « le regard sort sa flamme discrète, sourcils au vent, au son joyeux d’un cuivre »
C. Daviles-Estinès : « des coups sur la peau du ciel rouge sur bleu sur noir sur blanc »
K.A. Delalande : « la lumière sourde un trait de l’ombre, comme l’eau coule libre »
M. Diaz : « il se délasse, portant le bruit de nuage »
M. El Amraoui : « le ciel m’échappe, effeuillant l’horizon, plus rien de son cri plus fort que le silence »
R. Fierens : « la lumière d’eau part ailleurs, laissant les ombres et leurs sons presque usés »
S. Houÿ : « inspirer au coin de l’œil et éclore dans l’étirement de ses cils, comme des ailes »
F. Issac : « la lumière se décroche comme une soie de fleur à tes lèvres »
A. Janot : « le jour est plus long dans la seconde incandescente »
A. Lecomte : « clapotis des cieux. la table est déjà mise. quand il arrive »
S. Martin-Boche : « semer, c’est reverser quelque part une fleur alignée avec le ciel. s’envoler »
M. Natanson : « l’impatiente saison secrète au printemps, cette paix en partage, avancée de l’aube »
B. Pailler : « l’instant d’après c’est l’heure qui approche, tranquille. deux montagnes se tiennent la main »
I. Perciaux : « le pied au pas des anges, l’aile puise l’odeur verte des cieux, cette bonne odeur d’arriver »
M.-A. Real : « rester calme. rêver. l’éternité est à un pas »
O. Roque : « l’illusion d’un papillon sur la main, et déployer ses doigts au bout de ses ailes »
A. Segura : « rester serein, toujours à côté : sembler être peu, et être peu »
F. Serragnoli : « être heureux : sans chercher à l’être »
G. Simon : « le vent c’est le fil de soie qui gonfle, il sort le nuage du rang, et la pluie c’est lorsqu’il fleurit »
En lisant Lichen n° 36 (avril 2019)
J. Abert : « rayé de lumière, rature invisible, pour te relier, brindille enflammée »
Asteln : « l’œil épuise l’un contre l’autre la géométrie ronce du rosier du mûrier »
I. Azmy : « saisir tendrement le silence et la lumière, s’abandonner en plein vol, deux oiseaux au-dessus de tout »
T. Boucebci : « la fleur et quelque chosede l’œil, éclose en écho, tellement rose »
M. Braux :« géométrie introuvable, l’enfant sourit crie pleure apprend à rester droit dans le trait de lumière »
M. Campi : « chaque seconde de la fleur dans ta main ouverte »
C. Cannella :« le sourire inscrit dans l’arbre strié, il laisse rêveur, ce trait âgé, ce qui reste en chaque homme »
L. Cobra : « l’encre dans la peau, amalgame frétillant du bois dans la fumée qui change de décor : le tronc passe au ciel, le vin sort de la cave, la cathédrale quitte les nuages, le toit du temple se découvre dans le désert »
S. Cochinard : « fendre l’air d’un pas léger vers l’éternité avec ces enfants qui nous guident, là, devant »
E. Cuissard : « frotter l’onde délassée de N.D. — étiré du silence sans étai — brûlée à vif pour se rendre plus belle »
C. Davilès-Estinès : « lueur dans le brasier invisible, le grand sentier brouillon des cieux clame une antienne »
M. Diaz : « lenteur égarée sur le sable, un rayon sur les grèves, paré de l’étoile »
K. El Morabethi : « la paix à vélo, s’échapper par procuration sans accent, se rendre le i d’aimer, moins amer »
L. Elzea : « respirer la rosée toute éclose et le dos de lune au soleil »
E. Jaumier : « l’onde des cieux comme un duvet d’éclairs. un seul reste. les autres s’éteignent »
C. Landri : « le visage des fleurs, la lèvre ouverte, teste le bruit de l’air rose, le pas de géant contre le cœur »
B. Lus : « cas d’éclipse en basse température, un ange est très occupé à habiller un cygne »
M. C : « l’emploi du temps et la météo des anges dans le corps flotter comme un bout de bois magique »
En lisant Lichen n° 37 (mai 2019)
Asteln : « voilà un oiseau attachéà l’air, les bras ouvrant la fenêtre »
I. Azmy : « il approche l’air léger t’offrant une doublure au reflet de lune »
P. Beulin : « l’été, d’un bout de plume, frotte les hémisphères »
C. Bollenot : « et son regard ses fragiles poings d’or renversent les ombres »
T. Boucebi : « l’homme s’en va, prenant l’embarcation suspendue de l’eau »
C. Daviles-Estinès : « étale et lactée prenant le nom sur la voie des étoiles »
P.-A. Delabre : « toujours innombrables avec les fleurs et fusées accourant sans interruption »
M. Diaz : « il amasse les miettes d’arbres pèse chacune feuille de l’humeur ombre de l’âmie »
D. Du Bé : « et le voilà debout appuyé sur sa main détenue du ciel »
L. Elzea : « ouvert, garde aux pieds nus à l’entrée, invisible et tangible sur la voie verte de son souffle »
L. Escudier : « le frisson révèle l’être à l’âme entière, le ciel s’est ouvert attentif enfin en une seule fois »
R. Fierens : « souffle puissant, franchissant au pas de soie de l’étalon hennissant, le pied bien appuyé »
A. Gral : « sur le sable des nuages, le sabot couvert de glaise éclatant au soleil rouge au verger du soir »
H. Hili : « il s’endort oublié dans la nacre au bord de ses yeux qui en s’ouvrant organisent des songes »
S. Houÿ : « graine après graine, semant une rivière toute entière, il déplie son éclat »
I. Huppen : « tel un quart d’étoile dans l’œil pincé, le pas sensible et lourd, s’accorde-t-elle, l’église verte »
je remercie que, pour moi, la table soit déjà mise!
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