Deux poèmes sans titre
Les arides champs de chaume
où s’ouvrent les crevasses brûlées d’août
n’ont aucune frontière.
Autant de territoires vaillants
autant de parcelles de soif rayonnante.
Et, à la nuit si chaude,
sur une terre presque vivante,
s’allonger
se perdre à chaque étoile filante
dans un vœu silencieux, vague et léger.
°
La flaque obscure,
les algues accrochées on ne devine à quoi,
les silex de si multiples gris,
la brume éteinte,
les plaintes vagues des mouettes
parallèles aux vagues plates,
se promener d’une langueur paisible sur une plage du Nord,
c’est saisir l’immatérialité des jours derniers.
Lorraine d'enfance ou de vacances, Dominique Essarter s'est ensuite partagée entre Lille et toutes les plages du Nord... Maintenant installée à Lyon, elle décline écritures poétiques et aquarelle ou photo. Présente dans le n° 88 de Lichen.
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La poésie comme je l'aime.
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