Didier Colpin

 



UKRAINE, GAZA, SOUDAN, ETC etc…


Tous nos petits bobos

Face au monde en lambeaux

Ne sont que des broutilles

Faites de peccadilles...


Partout règne l’horreur...

Guerre et chagrins en chaîne

Argent pour les canons

Manque de nourriture

Pauvres gens déplacés

Certes l’on crie « Assez ! »

Face à la forfaiture

Aux infamies sans noms

Mais constamment la haine

S’obstine avec fureur...


Toujours avec largesse

Le manque de Sagesse

Sait semer à tout vent

Un délire fervent…





Didier Colpin a découvert l’écriture et la poésie « sur le tard », en 2010. Depuis elle est devenue sa compagne de tous les jours... Deux muses aiment venir le hanter : la Femme et la mort ou dit autrement l’amour et le sens de la vie. La poésie est pour lui le contraire de Twitter et de sa rapidité. Elle est un arrêt sur image... Sur un émoi sur un trouble sur la Beauté sur la laideur. Le tout vu, ressenti à travers le prisme qu’est son regard où deux plus deux ne font pas toujours quatre... Par le petit côté de sa lorgnette... Il écrit sans chercher à échapper à ses propres contradictions, en suivant l’objectivité de sa subjectivité (à moins que ce ne soit le contraire) et en essayant, avec plus ou moins de ‘succès’, de respecter l’esprit de la prosodie classique, passionnant Rubik's Cube, vaste gnose, vaste ésotérisme... Mais sa poésie n’a que peu de ponctuation : il aime l’aspect épuré de poèmes ainsi dénudés. Présent dans les n° 99 et 103 de Lichen.





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire