Didier Colpin

 


Le vent du temps...


Fondant comme la neige

Le vain se désagrège…



Illusoire blancheur

Éternelle noirceur

La vie est éphémère

La mort est son contraire


Dans un frêle matin

Le pays du certain

Se raconte une histoire

La rosée aime y croire…



Le vent sait dessécher

Nul ne peut l’empêcher…






Didier Colpin a découvert l’écriture et la poésie « sur le tard », en 2010. Depuis elle est devenue sa compagne de tous les jours... Deux muses aiment venir le hanter : la Femme et la mort ou dit autrement l’amour et le sens de la vie. La poésie est pour lui le contraire de Twitter et de sa rapidité. Elle est un arrêt sur image... Sur un émoi sur un trouble sur la Beauté sur la laideur. Le tout vu, ressenti à travers le prisme qu’est son regard où deux plus deux ne font pas toujours quatre... Par le petit côté de sa lorgnette... Il écrit sans chercher à échapper à ses propres contradictions, en suivant l’objectivité de sa subjectivité (à moins que ce ne soit le contraire) et en essayant, avec plus ou moins de ‘succès’, de respecter l’esprit de la prosodie classique, passionnant Rubik's Cube, vaste gnose, vaste ésotérisme... Mais sa poésie n’a que peu de ponctuation : il aime l’aspect épuré de poèmes ainsi dénudés. Présent dans le numéro 99 de Lichen.


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