Des mots de mistral
Ils m’ont donné des poèmes
C’était comme un mistral
qui nous traverse et nous chavire
Un vent qui mal nous mène
et nous ramène
trop loin, trop bas
Il y avait de la nuit, dans ce vent
et de la pluie aussi
mais des embruns d’étoiles
C’était comme un mistral
qui nous traverse et nous chavire
Un vent qui mal nous mène
et nous ramène
trop loin, trop bas
Il y avait de la nuit, dans ce vent
et de la pluie aussi
mais des embruns d’étoiles
Ce poème est dédié aux collégiens de Banon qui m’ont offert leurs poèmes lors de notre rencontre à la librairie Le Bleuet le 25 et le 28 mars 2019 : des poèmes autobiographiques construits sur le modèle de mon texte « Puzzle » qui ouvre le recueil Matrie. Des textes bouleversants et forts. Je les remercie !
Née au Vietnam, grandie en Afrique, Colette Daviles-Estinès a été longtemps paysanne. Elle puise son inspiration dans un sentiment de perpétuel exil. Nombre de ses textes ont été publiés à La Barbacane, Le Capital des Mots, La Cause littéraire, Un certain regard, Revue 17 secondes, Ce qui reste, Paysages écrits, Le Journal des poètes, Écrit(s) du Nord, Nouveaux délits, Comme en poésie, Verso, La Toile de l'un.... Après Allant vers et autres escales (l’Aigrette, 2016), viennent de paraître successivement L'Or saisons (éditions Tipaza, mai 2018) et Matrie (éditions Henry, septembre 2018). Voir son site : http://voletsouvers.ovh. Présente sans exception dans tous les n° de Lichen depuis l’origine.
Exemplaire parole en soi et en situation... Bravo...Que s'aime la poésie, aussi parce qu'elle essaime !!!**************
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