Colette Daviles-Estinès

 



Cauchemar


Un avion volait si bas

que l’on voyait son nez retroussé

Il déféquait sur la ville

des torpilles de sales nouvelles





Née au Vietnam, grandie en Afrique, Colette Daviles-Estinès a été longtemps paysanne. Elle puise son inspiration dans un sentiment de perpétuel exil. Nombre de ses textes ont été publiés à La Barbacane, Le Capital des Mots, La Cause littéraire, Un certain regard, Revue 17 secondes, Ce qui reste, Paysages écrits, Le Journal des poètes, Écrit(s) du Nord, Nouveaux délits, Comme en poésie, Verso, La Toile de l'un... Ses recueils : L'Or saisons (éditions Tipaza, mai 2018), Matrie (éditions Henry, septembre 2018), Feux de friche (Tipaza, avril 2022) et La mesure des murs (L'Ail des ours, juillet 2022). Voir son site : http://voletsouvers.ovh. Présente dans tous les n° de Lichen depuis l’origine, à l'exception des n° 77 et 78. 






1 commentaire:

  1. Bonjour Colette. Si fort !... Le mien cette nuit me tenait dans un nœud d'horloge tyrannique. Mais au réveil ouf ! Pour moi cauchemar = crachemaux, façon comme une autre... Amitiés***

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