Nuit marée montante
Dans le ciel océan
le village chavire
comme chavirent les navires
J’entends la pluie
et son pas de troupeau
S’il neige, je le saurai
le village chavire
comme chavirent les navires
J’entends la pluie
et son pas de troupeau
S’il neige, je le saurai
Je le saurai au silence
qui tombera des arbres
qui tombera des arbres
Les fruits du Paraïs
Oranges et lisses
les fruits de novembre
suspendus au ciel du Paraïs
les fruits de novembre
suspendus au ciel du Paraïs
Née au Vietnam, grandie en Afrique, Colette Daviles-Estinès a été longtemps paysanne. Elle puise son inspiration dans un sentiment de perpétuel exil. Nombre de ses textes ont été publiés à La Barbacane, Le Capital des Mots, La Cause littéraire, Un certain regard, Revue 17 secondes, Ce qui reste, Paysages écrits, Le Journal des poètes, Écrit(s) du Nord, Nouveaux délits, Comme en poésie, Verso, La Toile de l'un.... Après Allant vers et autres escales (l’Aigrette, 2016), viennent de paraître successivement L'Or saisons (éditions Tipaza, mai 2018) et Matrie (éditions Henry, septembre 2018). Voir son site : http://voletsouvers.ovh. Présente sans exception dans tous les n° de Lichen depuis l’origine. Le Paraïs est la maison à Manosque où habita, une grande partie de sa vie, l'écrivain Jean Giono.
Le premier magiquement acoustique, le deuxième "émerveilleusement" visuel... Les deux gardés dans la mémoire des paupières *******************
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