Chant malachite
En écoutant Dawa (de « Sacred Spirit »)
Au ciel, une flambée
de genêts noirs
Tout n’est que lacs
de champs malachite
Soleil frontal balayette
une lapée de lumière
Dawa traversera
tambour profond
de genêts noirs
Tout n’est que lacs
de champs malachite
Soleil frontal balayette
une lapée de lumière
Dawa traversera
tambour profond
Il fait parfois si nuit
C’est à ne pas savoir
si les fenêtres existent
L’aube abrase la nuit
remet les fenêtres à leur place
Le ciel s’y lèvera
si les fenêtres existent
L’aube abrase la nuit
remet les fenêtres à leur place
Le ciel s’y lèvera
Née au Vietnam, grandie en Afrique, Colette Daviles-Estinès a été longtemps paysanne. Elle puise son inspiration dans un sentiment de perpétuel exil. Nombre de ses textes ont été publiés à La Barbacane, Le Capital des Mots, La Cause littéraire, Un certain regard, Revue 17 secondes, Ce qui reste, Paysages écrits, Le Journal des poètes, Écrit(s) du Nord, Nouveaux délits, Comme en poésie, Verso, La Toile de l'un.... Après Allant vers et autres escales (l’Aigrette, 2016), viennent de paraître successivement L'Or saisons (éditions Tipaza, mai 2018) et Matrie (éditions Henry, septembre 2018). Voir son site : http://voletsouvers.ovh. Présente sans exception dans tous les n° de Lichen depuis l’origine.
Mieux que l'art répandu des mots, rare magie de correspondances. Dans le serré de ces deux-ci, toute souveraine.********************
RépondreSupprimerChant malachite en écoutant ça :
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/0-aT3Nj7rlc
Merci. Des pas qui montent++++++++
RépondreSupprimerJe relis " il fait parfois si nuit" oui, le ciel se lèvera, c'est sûr, Merci. J'aime ce tableau mais ce sont les poèmes de Matrie qui, eux, m'ont beaucoup touchée...
RépondreSupprimerC'est l'espoir qui prend la plume ici, et une musique profonde. Je vois, tout cela, je vois ce qu'on entend.
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