Infrâge
Mieux que dans les miroirs
ou les calendriers,
Je lis mon âge au temps
suivi sous la surface,
là où son cours foncier
prend de l’erre uniment
puis continue sur elle
Intime avancement
Dont je meurs et je vis
Par la chair et le sang,
flux obscur, il charrie
atermoiements songeurs,
urgences résolues,
lent tissage mêlé
à des éclats d’énigme
Là-bas, vers l’Estuaire.
Clément G. Second écrit depuis 1959 : poèmes (sortes de haïkus qu’il préfère nommer Brefs, sonnets, formes libres), nouvelles, notes sur la pratique de l’écrit principalement. Plusieurs recueils en cours ou achevés, dont Porteur Silence (Éditions Unicité, 2017) et Encres de songerie (même éditeur, été 2018). Longtemps en retrait des échanges littéraires, a commencé en 2013 à collaborer à diverses revues pour l’ouverture et le partage : Le Capital des Mots, La Cause Littéraire, Décharge, 17 secondes, Écrit(s) du Nord, Lichen, Littératures brèves, Nouvelles d’Harfang, N47, Revue Pantouns, Paysages écrits, Terre à Ciel, Verso,Incertain Regard. Son contact : a1944@hotmail.fr ; son blog, Cf. [Carnets de flottaison] : https://carnetsdeflottaison.blogspot.com/. Présent dans les n° 2, 3, 6, 7, 8, 9, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 19, 20, 21, 22, 26, 27, 28, 29, 32, 33 et 34 de Lichen. Ce poème est extrait de Ainsi et autres poèmes, ouvrage en cours.
T'as de beaux vieux, tu sais!
RépondreSupprimerUn seul, beau ou non qu'importe, vivant ? S'y employant avec les moyens du bord.
SupprimerVotre évocation du temps qui passe - à la fois méditative et éclairée - est tout simplement superbe.
RépondreSupprimerM.Natanson
Votre regard me touche vivement. Amitiés vers vous
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