Un poème (extrait de Grignons, recueil en cours)
Novembre au ciel tournant faufilé de nuages
et joie le long du sang, comme une défaite
Non : la joie dans le sang ; dans la joie,
de la défaite
Important de servir les mots, leur succession
La joie est là, n’est pas défaite même si
une défaite est dans la joie
... Une défaite est dans la joie
L’écrire ainsi trouve un double possible
— Le garder ?
— Au petit bonheur d’un miroitement.
Clément G. Secondécrit depuis 1959 : poèmes (sortes de haïkus qu’il préfère nommer Brefs, sonnets, formes libres), nouvelles, notes sur la pratique de l’écrit principalement. Plusieurs recueils en cours ou achevés, dont Porteur Silence (Éditions Unicité, 2017) et Encres de songerie (même éditeur, 2018). Longtemps en retrait des échanges littéraires, a commencé en 2013 à collaborer à diverses revues pour l’ouverture et le partage : publications dans Le Capital des Mots, La Cause Littéraire, Décharge, 17 secondes, Écrit(s) du Nord, Lichen, Littératures brèves, Nouvelles d’Harfang, N47, Revue Pantouns, Paysages écrits, Terre à Ciel, Verso, Incertain Regard. Réalisations avec Agnès Delrieu, photographe (revues, blog L’Œil & L’Encre http://agnesdelrieu.wix.com/loeiletlencre). Son contact : a1944@hotmail.fr ; son blog : https://carnetsdeflottaison.blogspot.com. Présent dans les n° 2, 3, 6, 7, 8, 9, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 19, 20, 21, 22, 26, 27, 28, 29, 32 et 33 de Lichen.
UN petit bonheur de miroitement
RépondreSupprimerAh merci Colette pour ce fin & subtil commentaire !
SupprimerServir les mots ... Beau programme. Charles Duttine
RépondreSupprimerOn essaie... :) Merci !
SupprimerLes mots se bousculent pour dire l'horrible bilan: Les marques au fer rouge où bonheurs et malheurs ne se distinguent plus. Tu cherches le bon ordre de ces mots. Ghérasim Luca laisse faire le bégaiement.
RépondreSupprimerPas d'horrible bilan. Écouter la sourdine. Loin de G. Luca bien que je le lise. Bien à toi Éric.
RépondreSupprimerLa joie défaite, la joie qui ne perd pas ses feuilles, cet arbre persistant au plus creux de nos vies, capable de naître d'un moment, et de lui survivre. Je vois ici un chant très court, mais si vaste, à cette résistance là. Et qui me touche précisément là où la joie ne demande qu'à sourdre.
RépondreSupprimer... Et une défaite qui pourrait bien avoir été joyeuse. Merci Joëlle
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