Christiane Prévost


L’aurore boréale
Ne suffit plus
À l’extase de la Nuit

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Le vol aigu de la libellule
Descend en rebondissant
La colline sauvage
Où court le grillon

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Sur la rive l’éclat du lynx
Ne nie plus l’espoir
Mais attend l’heure de la défaite

°

Les races félines du désespoir
Hantent les terres pourpres de l’oubli

°

Les oiseaux crient dans le soir
Et les traces de leurs pas
Recueillent sur le sable
Le chaud baiser des chevaux






Née à Grenoble un 22 juin, Christiane Prévost habite Paris. Juriste, elle détient aussi un diplôme d’ethnologie. Elle est venue à la poésie principalement par l’ethnologie qui lui a ouvert les voies de l'imaginaire, et la psychanalyse. Elle a été publiée dans de nombreuses revues de poésie, tant en France qu'en Belgique ou Suisse, dont CréationMarginalesLe Journal des PoètesÉcriture (Lausanne), Paris LittéraireTraverséesLes Cahiers de la rue VenturaARPAÀ l’Index,  Écrits du Nord  et Cabaret ; ainsi que sur les sites numériques Mondes FrancophonesRecours au PoèmePaysages écritsThe Stockholm Review of LiteratureLe Capital des Mots et le site canadien « wildsoundfestivalreview.com ». Présente dans le n° 42 de Lichen.

1 commentaire:

  1. Encore la nature ! un des grands thèmes de la poésie, ici dans des petits poèmes agréables à lire où la nature vit grâce au talent de l'autrice.

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