Deux, tes yeux
Tes yeux ont la clameur de l’écho des murs blancs. Des poussières coulent, voilà tout ce qui luit. En surface tout comme au revers d’un visage, elle exprime le temps tout naturellement.
La chaleur s’épanche de ton regard qui fuit sensiblement et fixe en toi comme un mirage.
Deux corbeaux sur le mur sans bruit servent d’appui à tes apparitions du balcon surplombant l’allée et le soleil qui, lui, s’évanouit derrière un hommage sans malicieux présage.
Tout ce qui m’abîme tu le vois justement sans le voile imbibé dans le sang de la nuit, flamboyant d’une ombre qui opère et soulage.
De sous mes paupières, ton regard me poursuit.
Né en 1982, Benjamin Milazzodirige le pôle animation, culture et communication d'une ville de Moselle, à proximité des frontières avec la Belgique, le Luxembourg et l'Allemagne. Il s'attache à créer des ponts entre différentes disciplines artistiques, en fervent entremetteur culturel. Il travaille actuellement sur un recueil de sonnets qui interroge, au-delà de tout académisme, la créativité et la libre résonance contemporaine de la poésie. Présent dans le n° 31 de Lichen.
Comme ces vers révèlent aux yeux leur plus belle expression.
RépondreSupprimerChris