Voussure
Tes mots
Corolles sensibles
Et blessure lente
Qui se déploient en paraboles
Que le rêve alimente
Épousent la voussure d’un silence
Séculaire et sans apparat
Avec d’infimes précautions
Et dans la nudité première
De celle qui perçoit tremblante
La fragile frontière entre le dire
Et l’indicible je cueille la fleur
De l’informulé à ton front
Barbara Auzou a 50 ans et elle est enseignante de Lettres en Normandie. Elle a publié plusieurs de ses poèmes dans la Revue Traverséeset un livre à quatre mains (poésie/peinture), L'Époque 2018, paraîtra aux éditions Traversées fin 2019. Elle tient un blog : Lireditelle@wordpress.com. Présente dans le n° 40 de Lichen.
Très beau poème.... Bravo
RépondreSupprimerTrès beau...
RépondreSupprimerC'est une belle manière de le dire avec des fleurs, joli utilisation de mots bien choisis entre silence paraboles et l'indicible, j'aime beaucoup.
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