Parente sans ombre
parce qu'elle a embouqué l'espace et les printemps
ma parente sans ombre cachée dans un coin du temps
a fait chanter d'un coup toutes les rocailles et quand
la nuit baille sur ma peau que je sais l'arbre de décembre
pour bientôt je reste fleur hautement consolable
°
Perpétuel parapet
et si l'ocre de tes yeux est la frontière entre le patio et l'oranger
la faim et la saison je bêche par temps humide la naissance
de tes cheveux roux sur les feuilles sèches perpétuel parapet
qui relève la route effacée et les mains brûlées de la raison
qui vont de la nuit à la nuit
Barbara Auzou a 51 ans et elle enseigne les Lettres dans la région rouennaise. Ses poèmes sont publiés dans diverses revues, telles Traversées, Traction-Brabant, Cabaret, etc. et deux recueils ont paru : L’Époque 2018 en association avec le peintre Niala aux éditions Traversées (chez qui L’Époque 2019 paraîtra fin 2021) et Menthes-Friches aux éditions 5 sens. On visitera avec profit son blog : https://lireditelle.wordpress.com/. Présente dans les n° 40, 41 et HSC de Lichen.
La parente sans ombre reste mystérieuse, mais très agréable pour l'imagination, je raffole de perpétuel parapet coloré de ce que je soupçonne d'amour passionnel. :-)
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