Asteln



Désillusion

Lorsqu’on court c’est bien connu
Après plusieurs lièvres
Il y en a toujours un 
À qui on pose un lapin
Conséquence :
Ce lapin-là se désenchante
Se fait manger par un chapeau
Et sombre dans la magie


Fiel de ronces

Ronce
C’est une rose 
Qui cède à la haine 
Parce qu’on l’a rossée
Et non arrosée. 


Né « le vingt-deux septembre, aujourd’hui, je m’en fous » et en l’an de la coquette biquette 1979, Asteln vit actuellement à Besançon. Il pérégrine dans les poétiques, affectionne les créations hybrides, est amateur de poésie chinoise et, sur un autre ton : « Rassemblons-nous dans la chênaie mixte ou la forêt de bambous […] dessinons des oreilles aux pierres et aux bouteilles […] buvons tout vers en riant et servons de canne aux mots qui titubent… » Son contact : asteln.dotrabor@gmail.com. Il est présent dans les n° 12, 13, 14 , 15, 17, 18, 19, 20, 23, 24, 25, 26, 31, 37,42, 48 et 51 de Lichen.

2 commentaires:

  1. Bien vu entre la ronce et la rose le "N" et la haine pour le poème...tout est un peu comme ça dans la vie en définitive, entre la part cultivée et la part desséchée...
    Marco

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  2. J'aime bien les histoires et celle de vos Léporidés est assez drôle. Un lapin magique en somme, peut être s'est-il mis à courir...contente de vous lire à nouveau

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