L’orange moisie
Mur à l’Ouest, mur à l’Est
La Grande Muraille se tricote des petites sœurs
Rien de nouveau, le soleil
Joue aux fléchettes sur nos glaçons
Mais n’a jamais assez de rayons
Pour la frilosité des cœurs
Matière grise givrée ici, chevilles fondues là
Ailes décharnées par-ci, palpitants dépouillés par-là
Entre spasme et séisme
Rien ne perce comme l’amertume
Et pour couronner le pompon de l’agrume
Le cauchemar de la Planète Bleue
Se solde en songes sur une planète rouge
Né « le vingt-deux septembre, aujourd’hui, je m’en fous » et en l’an de la coquette biquette 1979, Asteln vit actuellement à Besançon. Il pérégrine dans les poétiques, affectionne les créations hybrides, est amateur de poésie chinoise et, sur un autre ton : « Rassemblons-nous dans la chênaie mixte ou la forêt de bambous […] dessinons des oreilles aux pierres et aux bouteilles […] buvons tout vers en riant et servons de canne aux mots qui titubent… » Son contact : asteln.dotrabor@gmail.com. Il est présent dans les n° 12, 13, 14 , 15, 17, 18, 19, 20, 23, 24, 25, 26, 31 et 37 de Lichen.
"la Terre est bleue comme une orange", j'aime bien votre regard, toujours à jouer avec tout et tout détourner quoi... du pur Asteln... Ravie de vous retrouver sur Lichen et n'allez pas vous percher sur Mars d'accord ?
RépondreSupprimerBonjour Nadine, et vous toujours au RDV. Mes remerciements et sympathies (depuis Saturne sur ses cothurnes)
RépondreSupprimerUn hasard ? que de vous lire ici.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup l'atmosphère que dégage ces quelques lignes, un brin nostalgique !
Un ton léger et coloré avec un réalisme que j'aime beaucoup.
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