Puisque toute femme est une fleur
Et que les poètes pour fleur disent ce genre de fable
Tu es comparable ma jolie
Au convallaria majalis
Contrariante, tu choisis les milieux ronciers pour faire-valoir
Présomptueuse, tes feuilles jaillissent pour t’annoncer
Claironnante, tu tangues parée de clochettes liliales
Excessive, tu exhales jusqu’à l’entêtement
Et pour couronner cet émerveillement
Tu es toxique.
*
Elle avait la main baladeuse donc
Il a déposé une main courante
Sans suite.
Né « le vingt-deux septembre, aujourd’hui, je m’en fous » et en l’an de la coquette biquette 1979, Asteln vit actuellement à Besançon. Il pérégrine dans les poétiques, affectionne les créations hybrides, est amateur de poésie chinoise et, sur un autre ton : « Rassemblons-nous dans la chênaie mixte ou la forêt de bambous […] dessinons des oreilles aux pierres et aux bouteilles […] buvons tout vers en riant et servons de canne aux mots qui titubent… » Son contact : asteln.dotrabor@gmail.com. Il est présent dans les n° 12, 13, 14 , 15, 17, 18, 19, 20, 23, 24, 25, 26 et 31 de Lichen.
L'amour est une toxine addictive et bien inspirante ! Bravo :-)
RépondreSupprimerMerci pour votre lecture et bravo à votre commentaire surtout :-)
RépondreSupprimerUne amie à vous ? un homme avertit en vaut deux. J'aime bien ça dit clairement les choses avec un peu d'humour.
RépondreSupprimer