Ode à l’eau
Il y a l'eau de roche
Qui est très claire
Et l'eau fraîche
Qui est très chère
Il y a l'eau de rose
Qui fait perdre les pétales
Et l'eau de vie
Qui ne perd jamais son bouquet
Puis il y a celle
Dont il fait soif
À l'extrême
L'eau rare belle à naufrage
Qui nous sème dans ses déserts
Et à la bouche nous met du sable
Sable du temps, sable du marchand
Pour qu'on se rêve en oasis
De la nuit et des astres vagabonds
Et l'eau rare garde le sentiment
Très pur et très attaché
Du poète sur l'onde perplexe
Qui lance son palpitant
Et ricoche à chaque battement
Né « le vingt-deux septembre, aujourd’hui, je m’en fous » et en l’an de la coquette biquette 1979, Asteln vit actuellement à Besançon. Il pérégrine dans les poétiques, affectionne les créations hybrides, est amateur de poésie chinoise et, sur un autre ton : « Rassemblons-nous dans la chênaie mixte ou la forêt de bambous […] dessinons des oreilles aux pierres et aux bouteilles […] buvons tout vers en riant et servons de canne aux mots qui titubent… » Son contact : asteln.dotrabor@gmail.com. Il est présent dans les n° 12, 13, 14 , 15, 17, 18, 19, 20, 23, 24, 25, 26, 31, 37, 42, 48, 51, 52, 53, 63, 64, 65, 66, 71, 72 et 73 de Lichen.
Et il y a l'eau vierge et gelée, qui attend loin sous la terre, loin dans d'autres univers, les folies d'un éternel assoiffé.
RépondreSupprimerPis, il y a l’eau-delà
RépondreSupprimerQui fait écho certes
À la vie d’après de-ci ...
En somme vie de boulot
Vie au parfum de revécu
Dans les champs d’Ialou ...